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Hyperthermie profonde locale
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Depuis octobre 2005 l’hyperthermie profonde locale est disponible dans mon cabinet. Elle représente une thérapie du cancer
très promettante grâce à un appareil mias à notre disposition par la Maison Oncotherm.

En ce qui concerne la thérapie thermo profonde régionale loko, un surréchauffement des cellules cancérigènes est produit au moyen
d’ondes à haute fréquence, qui mène à une hypoxémie (manque d’oxygène) et au développement d’un milieu cellulaire acide ainsi que d’un
apauvrissement de substance nutritive au niveau de la tumeur. C’est ainsi que le métabolisme cellulaire est derangé et la disparition de
la cellule peut se produire. La thérapie prescripte par chimiothérapie/thérapie par rayons obtient grâce à l’hyperthermie un renforcement
de l’efficacité dans la disparition de la tumeur.

Dans certains cas individuels, il se peut qu’une thérapie par chimio ou rayons jusqu’ici sans résultat puisse devenir efficace. Les cellules
de la tumeur se transforment sous l’effet de la châleur, de telle facon que le système immunitaire du propre corps peut mieux les différencer
des cellules saines. “Les “protéines par choc de châleur “servent aux cellules de défense en tant que signes de reconnaissance. Ces protéines
apparaissent lors d’un surréchauffement à la surface des cellules de la tumeur, mais pas sur les cellules normales.

En raison d’expériences positives en Clinique , cette méthode est utilisée dans différentes cliniques et cabinets médicaux à l’intérieur
du pays mais aussi à l’étranger. Elle a été reconnue par la société pour la défense biologique contre le cancer à Heidelberg, en oncologie
comme 4ème thérapie en plus d’opération, de thérapie par rayons et par chimiothérapie.
Condition

L’hyperthermie (avec une température de 40 - 44◦C) n’est pas utilisée en tant que thérapie unique. En général elle est combinée avec
une chimio ou une radiothérapie (ou les deux). L’hyperthermie locale ou régionale a un sens lors de tumeurs avancées, qui ne peuvent être
suffisamment bien traitées ni par opération ni par thérapie unique par rayons. En particulier les récidives locales (tumeurs renouvelables)
tombent dans cette catégorie. Les métastases éloignées (colonies de tumeurs dispersées dans tout le corps) peuvent de même être traitées
sous l’emploi de l’hyperthermie sur le corps entier (ensemble avec la chimiothérapie). Dans le cas présent, il est important que l’hyperthermie
soit d’abord utilisée quand les autres procédés de thérapie conventionnelle sont reconnus comme insuffisants. L’hyperthermie sur tout le corps
est spécialement recommandée quand plusieurs procédures de chimiothérapies n’ont pas auparavant réussi à traiter les maux causés par
la tumeur et n’agissent pas sur une tumeur revenant toujours.

On différencie en hyperthermie entre les procédés et utilisations qui s’ensuivent:
Locale

Hyperthermie locale lors de tumeurs limitées exclusivement à la surface du corps. Des applicateurs locaux sont posés directement à
la surface de la tumeur (cancer cutané). Régional □ L’hyperthermie régionale lors de tumeurs répandues profondément dans le bassin ou
la région abdominale, qui cependant sont limitées régionalement. La transmission de la puissance a lieu à l’aide d’applicateurs formant
des anneaux sur lesquels les antennes d’ondes de radio entourent la zone traitée et sont “arrimés” au corps par un récipient d’eau. Lors
de l’hyperthermie, certaines régions du corps recoivent une température d’environ 42-43 ◦C qui domine un certain temps. La durée propre
de la thérapie dure 60 minutes.
Corps partiel

L’hyperthermie sur une partie du corps est une progression de l’hyperthermie régionale sous contrôle d’ imagerie par résonance
magnétique, Applicateurs et puissance sont placés de telle facon que toute la région abdominale est réchauffée.
Corps entier

Hyperthermie sur tout le corps lors de maladies du cancer, qui se sont déjà répandues sur d’autres parties du corps, donc en cas
de métastases multiples. Le réchauffement se produit par émission de rayons infrarouges de la surface corporelle (système radiatif).
Thermoablation

Thermoablation lors d’une quantité limitée de petits foyers d’une répartition maximale de 3 à 4 cm. La transmission d’énergie par
laser, fréquence de radio ou courants.
Thérapie nano

Infiltration (Implantation) d’un liquide nano (petites particules superparamagnétiques) dans la région de la thérapie (plus de 5 cm).
Réchauffement défini dans un applicator de champ magnétique.
Hyperthermie interstitielle

Dans ce cas des antennes sont déposées directement dans la tumeur ou au dessus d’organes creux à la tumeur. Une très petite
région de réchauffement est de cette manière possible et qui est dans la règle combinée avec une soi-disante thérapie après-recharge
(thérapie par rayons interstitiels).
       Domaines d’utilisation

       L’hyperthermie trouve son domaine typique auprès des cas de maladies graves:

           * Tumeurs locales avancées qui sont à peine opérables ou pas du tout opérables
           * tumeurs opérables sous seule condition d’être prêt à accepter des effets secondaires inacceptables
           * Tumeurs, qui après une thérapie passée (conventionelle) sont revenues une ou plusieurs fois (récidives)
           * Tumeurs représentant des facteurs de risques particuliers

       L’hyperthermie peut être utilisée lors de tumeurs suivantes:

           * Cancer du pancréas
           * Tumeur du tissu conjonctif
           * Carcinome de la vessie
           * Carcinome des bronches
           * Cancer du sein
           * Cancer du colon
           * Cancer des ovaires
           * Cancer du col de l’utérus
           * Glioblastome
           * Cancer de la peau
           * Tumeur du cerveau
           * Carcinome des testicules
           * Lymphome et lymphome non hodgkinien
           * Carcinome colorectal        
            * Tumeurs de la tête et du cou
           * Métastases du foie
           * Cancer du poumon
           * Cancer des glandes lymphatiques
           * Mélanome malin
           * Carcinome de la glande mammaire
           * Carcinome de l’oesophage
           * Carcinome des ovaires
           * Mésothélium pleurale
           * Carcinome de la prostate
           * Carcinome du rectum
           * Sarcome des parties molles
           * Carcinoma du col de l’utérus

        

Une hyperthermie peut avoir un sens lors d’autres tumeurs non citées dans cette liste. Par exemple dans le cas de tumeurs superficielles non opérables mais aussi difficilement traitables. • L’hyperthermie devrait être envisagée dans le cas de débuts de thérapie habituelles (opération, chimothérapie, radiothérapie) ayant peu de succès ou qui se sont prouvées insuffisantes (rechute). L’emploi de l’hyperthermie (locale) dépend de plus du mode de réchauffement de la tumeur avec les moyens techniques disponibles (applicateurs).

Métastases

Métastases (retrait de foyers) ou très grande étendue d’une tumeur peuvent en principe être traitées à l’aide d’une hyperthermie sur tout le corps mais sous les conditions suivantes:

                 o traitement par thérapie habituelle peu promettante (en général chimiothérapie)
                 o donc en cas de retour (récidives)
                 o pas de métastases du cerveau et aucune atteinte dans la région de la gorge et de la tête

L’ état général du patient qui pourra subir une thérapie aussi intensive doit être assez bon.

La règle fondamentale se base sur une durée de vie à attendre d’ au moins 3 mois. Seulement dans ce cas une thérapie aussi exigeante que l’hyperthermie (en particulier l’hyperthermie du corps entier) peut être envisagée.

Effets secondaires

L’hyperthermie lokorégionale est en général très bien supportée et peut être pratiquée sans médicaments particuliers ou autres préparations. Une châleur locale ou une impression de forte châleur peuvent se manifester de facon typique. Entre autres cette sensation de châleur peut devenir désagréable jusqu’à présenter une sensation de douleur – celle-ci doit être tout de suite annoncée au médecin et conduira à une modification de réglage.

Seulement dans des cas exceptionnels les douleurs peuvent durer plus longtemps (jusqu’à plusieurs semaines) ou des brûlures peuvent se produire. Lors d’hyperthermie régionale de fortes puissances (plusieurs 100 w) peuvent être transmises dans le corps de telle facon qu’elles finissent par une montée de stress de châleur. Celà correspond à peu près à un séjour dans un sauna et est bien supporté par
les patients ayant une circulation sanguine saine. Cependant il faut tenir compte que l’hyperthermie dure 60 à 90 minutes. Certains patients trouvent désagréable l’allongement avec applicators ou la couchette pendant cette longue durée. L’entourage de coussins d’eau peut aussi conduire à une sensation d’étroitesse.

Il est important que les douleurs venant de la tumeur soient traitées suffisamment (donc auparavant) (un ajustement de la thérapie par analgésique (calmants) est indispensable).Voici quelques extraits d’études concernant la preuve d’efficacité de la thermothérapie combinée:

En 2003 on utilisa en Hongrie (Dani et al.) l’hyperthermie auprès de plus de 100 patients ayant le cancer des poumons, du sein et du pancréas. Les résultats dans le groupe d’hyperthermie combinée prouvait un meilleur contrôle des tumeurs de 30 % ainsi qu’une durée de vie plus longue.

Une étude récente publiée (Bull et al.ICHO 2004) des Etats Unis montre également l’efficacité intelligente de la thermochimiothérapie combinée, en partie avec des rémissions complètes.

D’autres études montraient des résultats semblables auprès de différentes tumeurs dans la forme de thérapie combinée. Une étude achevée en 1998 apporte la preuve de l’amélioration d’efficacité avec les chimothérapeutiques en combinaison avec le traitement par l’hyperthermie.

Etude: R. Issels, Centre de recherche GFS pour l’environnement et la santé, institut pour l’immunologie moléculaire et la Clinique Großhadern, Centre médical II: “Hyperthermia Combined with Chemotherapy – Biological Rationale,Clinical Application and treatment Results” Onkologie 1999;22:374-381 En outre Issels et al. ainsi que Van de Zee et al. reportent sur les résultats convaincants dans le traitement
de tumeurs qui étaient insensibles à une opération, chimiothérapie et radiothérapie. Chez 38 patients qui ont été traités avec la combinaison d’hyperthermie régionale plus Ifosfamid/Etoposid on observa un taux de rémission de 37%. Dans un départ néoadjuvant avec la combinaison d’hyperthermie régionale plus EIA (Etoposid, Ifosfaid, Adriamycin) auprès de 59 patients, le taux de rémission était de 47 %.
Le taux de 5 ans de survie s’élevait à 46 %.

Van de Zee J, Gonzàles DG, Van Rhoon GC, van Dijk JDP, van Putten WLJ, Hart AAM. Comparison of Radiotherapy alone with Radiotherapy plus Hyperthermia in locally Advanced Pelvic Tumors: a Prospective, Randomised, multicentre trial. The Lancet200;355:1119-1125. L’ étude dans la phase III pouvait de même prouver la supériorité distincte de la thérapie combinée avec l’hyperthermie.
C’est ainsi que cette combinaison de thérapie chez certaines tumeurs et localisations a été utilisée en Hollande comme thérapie standard.

Kakehi et al. traitèrent 33 patients ayant le cancer de l’estomac et 22 patients ayant le cancer du pancréas à l’aide d’une hyperthermie régionale de 40,5 – 43◦C ensemble avec une chimiothérapie. Les taux de rémission sont de 39% respectivement 36 %, et chez les 2/3 des patients une amélioration des symptomes dûs à la tumeur pouvait être atteinte.

Sugiyama et al. comparèrent dans un départ rétrospectif la chimiothérapie unique intraartérielle (HAI: 8 patients) avec la combinaison d’hyperthermierégionale (HAI + HT: 9 patients) auprès de patients avec des métastases du foie irrésectables. La thérapie combinée de HAI et régionale HT montrait distinctement chez les malades un taux de 44% - 25% et des taux de survie de 2 années de 35% - 12% bien plus supérieurs que HAI-Arm seule.

Douwes et al montra dans le cadre d’une étude pilote les résultats d’une étude d’hyperthermie chez 19 patients ayant une tumeur du cerveau. (glioblastome). Ensuite 15% (3 patients) montraient une guérison complète et environ 65% (13 patients) une rémission partielle (PR) voir une maladie stable (SD).

Hager et al. ont pu trouver chez 35 patients ayant des tumeurs du cerveau des signes distincts d’un rallongement de la durée de survie et une amélioration de la qualité de vie grâce à la combinaison de la chimiothérapie et l’hyperthermie locale.
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